Stories
Nina Pierson over mama's die deel zijn van de familieherinneringen
1 janvier 1970
L’une des mères les plus influentes des Pays-Bas, Nina Pierson est l’exemple même de la femme forte. Elle a co-fondé une chaîne de bar à salade bio, écrit deux best-sellers et donné naissance à trois (bientôt quatre) adorables enfants encore en bas âge.
Une étude récente démontre que ce sont généralement les femmes qui sont chargées de capturer la plupart des souvenirs familiaux. Pour remédier à cette situation, nous avons collaboré avec Nina et mis en lumière l’importance de la présence des mères sur les photos de famille. Ensemble, nous espérons amorcer le changement cet été.
C’est un immense plaisir de vous rencontrer et d’échanger sur des méthodes pour augmenter la présence des mères sur les photos de famille. Mais je sais que votre vie est en plein bouleversement, alors pour commencer, pourriez-vous nous en dire plus sur votre situation et sur les émotions qu’elle suscite ?
J’ai récemment fait face à une vague de changements, mais j’ai gardé mon calme tout le long. Chaque fibre de mon être me disait que j’étais sur la bonne voie.
Lundi dernier, vous avez animé une table ronde à propos de la responsabilité qu’assument les femmes pour documenter la plupart des souvenirs de leur famille. Pourquoi ce sujet vous touche-t-il autant ?
En tant que femmes, nous sommes responsables de bien plus que documenter la vie familiale. Il est temps de partager la charge. Depuis les années 1970, l’indépendance financière des femmes a bondi de plus de 50 % (pour atteindre 70 %). Pourtant, nous assumons encore la plupart des tâches et des responsabilités liées à la famille. C’est ironique (mais pas tellement amusant !) que ce soient celles qui en font le plus qu’on voit le moins sur les images. Quand je parcours mes photos, j’en trouve très peu de moi en dehors de selfies avec mes enfants. Il est vrai que mon partenaire fait de son mieux pour prendre de belles photos quand je le lui demande, mais j’adorerais avoir un peu plus de clichés spontanés de moi avec mes enfants.
Vous êtes créatrice de contenu, ce qui vous amène à prendre beaucoup de photos et à apparaître sur beaucoup d’entre elles. Pensez-vous que votre expérience professionnelle a eu un effet sur la fréquence à laquelle vous figurez sur vos photos familiales ?
Oui, dans un sens, ce travail a augmenté ma présence sur les photos. Cependant, je publie rarement des photos de ma famille sur les réseaux. La plupart du temps, j’apparais sur des clichés professionnels, ce qui n’est pas vraiment pareil que les images du quotidien qui remplissent mon téléphone.
"La comparaison est considérée comme un facteur de stress important qui empêche de se sentir heureux. Or, quand on se compare à un idéal complètement irréaliste, il est impossible d’être satisfait de sa propre personne."
Quel rôle pensez-vous que les réseaux sociaux jouent dans l’image moderne de la maternité ? Comment gérez-vous cet aspect en tant que créatrice de contenu et en tant que mère ?
Je vois les réseaux comme une influence à la fois positive et négative. Pour moi, l’intuition maternelle est essentielle, mais en s’inspirant de tant d’autres mamans, on peut se laisser distraire et perdre cette connexion avec soi-même.
Je comprends tout à fait que quand on devient mère pour la première fois, on se raccroche à tous les conseils possibles. Il s’agit d’ailleurs d’une chance incroyable d’avoir accès aux histoires d’autres personnes, car on se sent moins seule. Néanmoins, il faut garder à l’esprit que les réseaux sociaux reflètent uniquement une petite partie de notre vie. Je crois que de plus en plus de femmes en prennent conscience, mais continuer à se le rappeler est très important. La comparaison est considérée comme un facteur de stress important qui empêche de se sentir heureux. Or, quand on se compare à un idéal complètement irréaliste, il est impossible d’être satisfait de sa propre personne.
Les réponses à notre sondage, mené avec la société d’étude de marché Pureprofile, indiquent clairement que de nombreuses mères évitent d’apparaître sur les photos en raison de leurs complexes physiques. Avez-vous déjà éprouvé cette gêne, et si oui, comment l’avez-vous dépassée ?
Tout est dans la connaissance de soi-même. Même si vous pensez que c’est ridicule, placez-vous devant votre miroir et entraînez-vous à exprimer différentes émotions avec votre visage. La beauté vient majoritairement de la confiance en soi. Assumez la photo et laissez votre personnalité s’exprimer. On s’améliore avec l’expérience, et vous aurez là l’occasion de rehausser votre amour-propre à chaque fois que vous verrez une photo de vous. Mes filles me motivent aussi : je veux leur montrer l’exemple pour influencer leur regard sur leurs propres photos d’elles.
"Tout est dans la connaissance de soi-même. Même si vous pensez que c’est ridicule, placez-vous devant votre miroir et entraînez-vous à exprimer différentes émotions avec votre visage. La beauté vient majoritairement de la confiance en soi. Assumez la photo et laissez votre personnalité s’exprimer."
Si vous deviez donner un conseil à la Nina du passé, avant de devenir mère, quel serait-il ?
Prends bien soin de toi et prends la place qu’il faut pour te connecter à toi-même, car cela te permettra de suivre ton intuition beaucoup plus facilement. La maternité sera l’expérience la plus intéressante et enrichissante de toute ta vie. Considère les défis comme les pièces d’un puzzle qui fera de toi une personne plus sage, plus épanouie et plus complète.
